L'attente de Makoto (terminé)

Makoto avait toujours son air triste. Il était revenu dans le hall. Il cherche un coin où attendre. Il vit de petites pancartes fléchées indiquant différents endroit du complexe. Il entendit du bruit dans une partie. Il regarda la pencarte et celle-ci indiquait la direction de la cafétaria. Vu le bruit et son état il ne serai pas judicieux d'y aller pour le moment.
Il préféra plutôt suivre l'une des autres pancartes qui indiquait la salle de détente. Il s'y dirigea.
La salle était spacieuse avec des tables, des canapés, des fauteils, des bornes d'arcades, bref la total pour ce détendre. La pièce était vide, les seuls sont émis était ceux des bornes. Il avisa un fauteil au fin fond de la pièce :
" Au moins là bas on me foutra la paix. J'ai besoin de réfléchir encore. Putain, mais pourquoi j'ai accepté de venir. Je sais que je vais pouvoir m'améliorer Footballistiquement, mais ..........................pour le reste. Je vais voir. Mais qu'elle idée elle a eu de venir dans ma chambre........."pensa t'il.

Il se leva aprés sa réflection et gagna une borne d'arcade. Il regarda le titre :

Un peu vieux, mais rien de tel qu'un bon jeu de baston pour ce détendre. Il appuya sur l'un des boutons et il pu jouer :
" Au moins il ne nous font pas payer ça" dit 'il en commençant à jouer.

Masaye balança les options : continuer tout droit, tourner à droite ou descendre…
« Mais c’est quoi ce complexe, le labyrinthe de Thesée?»
Elle décida de descendre. Elle finirait bien à retrouver le rez-de-chaussée un jour où l’autre. Alors qu’elle pouvait tourner en rond sur l’étage – quel qu’il soit – pendant des heures sans trouver de points de repères. Elle s’engagea donc dans les escaliers.

Un étage…
Deux étages…
Au bout du cinquième, elle se fit du souci… Mais sa chambre était au quatrième et elle ne se rappelait pas avoir pris des marches ou d’ascenseurs… Enfin, la descente s’arrêta et elle n’eut pas d’autre choix que de pousser la porte. Elle se retrouva dans un couloir un peu austère, sentant le plâtre et la peinture tout juste secs. Plusieurs portes, fermées et certainement vérouillées… Heureusement, elle entendait une musique et des bruits en fond sonore. Se guidant au son, elle se lança courageusement dans le corridor. Après quelques tâtonnements, elle identifia la porte. Comme personne ne réagissait à ses petits coups, elle poussa le battant et se retrouva dans une grande salle, apparemment dédiée aux loisirs. Et dans un coin, Makoto qui s’excitait contre un jeu vidéo.
« Nooon pas lui! Ok. Je me fais petite souris, et il ne me voit pas!»
Sauf qu’à cet instant, Soda donna un grand coup de pieds dans la machine:
- « Et merde! Satanée machine qui triche !» Et il se retourna et il la vit, à mi-distance entre les deux portes.

Masaye s’arrêta nette et rougit profondément. Panique… Elle n’était pas prête pour lui parler, mais maintenant qu’il l’avait remarquée… autant en finir avec LA discussion
– « Ah, euh, Soda… tu vas mieux? » Oups, fallait pas dire ça, et lui rappeler … SE rappeler ce moment extrêmement gênant. Bon, puisqu’on avait mis le pied dans le plat, autant y aller. « En fait, je voulais te demander… est-ce que tu… pourrais ne rien dire aux autres… pour Ken et moi…s’il te plaît ? »

Makoto n'était pas un expert en jeu video, mais celui là vraiment dur. Les jeux de baston n'étaient pas sa point fort.
"Et merde! Satanée machine qui triche !» , car cela fesait 7 fois que la machine gagnait. Il se retourna car il avait entendu un bruit. Il se regarda et vit Masaye. Il devint rouge comme une pivoine. Il baissa les yeux mais eu le temps de voir Masaye devenir rouge aussi.
" Bon elle va partir sans doute" pensa t'il.

"Ah, euh, Soda… tu vas mieux? ". Elle venait de lui parler.Elle lui reparlait. Mais sa question était un peu bizarre. Car sa ce voyait qu'il allais mieux, même si son regard ne rayonnait pas la joie. Mais elle enchaina par une autre question :
"En fait, je voulais te demander… est-ce que tu… pourrais ne rien dire aux autres… pour Ken et moi…s’il te plaît ?".
Alors il était le seul au courant. Et elle voulait qu'il garde le secret. Un secret en Masaye et lui. Il était heureux.
" Heuuuuu, fit il maladroitement, je voit que je suis le seul dans la confidence. Alors je veux bien me taire à plusieurs conditions. Tout d'abord, tu ne parles pas de ce qui c'est passé dans la chambre, toi tu gardes sa pour toi. De deux je veux que l'on reparte à zéro, et essayer de devenir amis. De trois je veux que tu fasses une partie de ce jeu là avec moi et pour finir, je veux que tu sois heureuse avec Ken."

Puis il s'inclina et dit :
" Makoto Soda, de la Musashi"

Masaye le regarda bizarrement. Cela ne correspondait pas au Soda qu’elle connaissait. Ou croyait connaître. Elle n’était pas têtue au point de ne pas admettre qu’elle s’était trompée. Ou avoir pu se tromper. Rien n’était encore sûr.
La jeune femme haussa les épaules. Après tout, elle suivait des études de médecine et même si la sexualité, les hormones et compagnie n’étaient pas son domaine de prédilection, elle savait ce qui arrivait aux garçons. Il en était plus gêné qu’elle. Surtout que sa réaction n’avait pas dû l’aider à se remettre. L’avait-elle blessée dans sa dignité de mâle ?
– « Marché conclu. Tu ne dis rien, je ne dis rien mais…» Elle soupira. « Je ne sais pas comment tu as appris…ça mais tu n’as pas tout compris. Ken et moi ne voulons pas ces fiançailles. » Euh ? Venait-elle de dire ce qu’elle venait de dire ? Etait-elle en train de parler de ses problèmes les plus intimes avec un parfait inconnu… cela était logique, les proches jugeaient, les inconnus s’en balançaient le coquillard. « Bon, c’est compliqué et je ne veux pas en parler… Alors ne t’en mêle pas !»

Manquerait que ça : que Soda jouât les entremetteurs et les mouches du coche.
– « Repartir à zéro n’est pas un problème… vu qu’on ne se connaît presque pas. Et si tu tiens à devenir mon ami, sache que je suis nulle et que je hais les jeux de baston. C’est juste pas réel, rien ne vaut un vrai dôjô. Par contre…» Elle eut un sourire en voyant la tête dépitée de Soda. « par contre, je n’ai rien contre les jeux de voitures ou de tirs…» Elle désigna d’autres machines. « Je te préviens, j’ai besoin de me défouler, prépare-toi à prendre ta pâtée !!!»

En l'espace de deux phrases, le coeur de Makoto avait retrouvé le sourire. Mais n'étant pas une personne à montrer ses sentiments, il ne vit rien voir à Masaye. Un simple petit sourire en coin ce dessina sur son visage :
" Alors elle est d'accord pour que l'on soit amis. Super. En plus elle ne veut pas être fiancé à Ken. Double super."

Mais il trouvait son deal pour être ami un peu particulier :
" Et si tu tiens à devenir mon ami, sache que je suis nulle et que je hais les jeux de baston."

" De toute façon je suis nul au jeu de baston alors c'est cool comme ça" pensa t'il. Il regarda une borne d'arcade, d'un célèbre jeu de Kart avec un plombier moustachu en guise de mascotte.

Alors qu'ils se déplacèrent en direction de la borne d'arcade, Makoto pensa :
" Bon c'est décidé. Je vais changer de comportement, même si cela sera trés trés dur. Je vais éviter de gueuler et d'être insosiable. Sa va être dur, mais je compte sur certaine personne pour m'aider. Toi, Masaye la première. J'espere aussi Jun sera bientot là, car lui aussi sait comment me calmer. Je vais changer, je le Jure."

Et il s'intalla sur le simili de Kart devant l'écran. Le rouge pour lui, et le bleu pour Masaye.

Masaye se concentrait tellement sur la course de jeu qu’elle en tirait la langue inconsciemment. Et lorsque son kart tournait dans les virages, elle se penchait aussi sur les côtés, accompagnant le jeu, comme si elle pouvait faire quelque chose de plus.

C’était que cette victoire était cruciale. La onzième partie, la belle, la der et der… jusqu’à maintenant, Soda et elle avaient partagé le score jusqu’au parfait 5-5. Ils avaient donc décidé que cette course déciderait du grand vainqueur et maître ultime du jeu.

Makoto était en tête et il ne restait plus que quelques «mètres » de course. Déjà la ligne d’arrivée se dessinait dans le background du jeu. Masaye le collait au train, mais l’autre prenait toute la place. Mais voilà qu’elle toucha la dernière case bonus… Ouiiiii l’objet miracle ! Elle écrasa le bouton et le personnage de Makoto fut éjecté, tandis que celui de Masaye passait la ligne droite !
– « Banzai!» s’écria la jeune femme en levant les bras au ciel! Championne incontestée du kart!

Le sourire aux lèvres, elle se tourna vers Soda qui était visiblement furieux d’avoir perdu si proche du but. Il se leva et donna un coup de pieds dans la machine. Sachant qu’il était footballeur, l’impact fut douloureux pour la borne. Puis il se tourna vers elle, qui était toujours assise dans son engin. Elle se recroquevilla sur son siège…

Ouuuups….

Il avait perdu.......Perdu. Perdu contre une fille à un jeu de course. Il se leva furieux et fila un grand coup de pied dans la machine. Elle avait morflée......Mais son pied nu aussi. Mais il garda la tête haute.
Il retrouva ses esprits et vit Masaye recroquevillée sur son siége. Il pensa :
" Et merde, moi qui ai dit que j'allais changer ben c'est réussi. Et en plus Masaye est effrayée. Mais quel con, quel con je suis".
Il se dirigea de l'autre coté du jeu, devant une Masaye effrayée. IL fit une courbette :
" Désolé pour mon comportment abusif qui te fair peur." dit-il. Il n'en revenait pas d'entendre ses mots sortir de sa bouche. S'excuser de la sorte. Il senti un soulagement, et une haine. Soulagement, car il se dit qu'il pouvait le faire. Et une haine profonde de lui car il pensa qu'il se remollissait.
Suite à sa courbette, il s'accroupit pour être au même niveau que la jeune fille. Il lui tendit sa main droite avec un sourire maladroit :
" Bien joué, tu t'es super bien défendu et tu m'as battu. J'attend notre revenche avec impatience. Mais au faite qu'est tu fait là? Tu n'es pas une joueuse de foot si j'ai bonne mémoire alors pourquoi tu es là???"

Masaye eut un petit gloussement très féminin. Makoto Soda qui s’excusait… Jour à noter d’une pierre blanche. En plus, il était assez mignon quand il arrêtait de tirer la tronche.
– « Bah, j’ai eu un peu de chance. On en refera bientôt. »

Puis son esprit de kiné reprit le dessus :
– «Comment va ton pied? Il ne faut pas que tu te blesses avant même le début de l’année, cela serait trop bête ! Allez, montre-moi !»
Elle sortit du kart en s’appuyant sur son épaule. Les petites jupes courtes en jeans et les karts, cela faisait deux. Puis elle s’assit sur un canapé et tapota la place à côté d’elle.
– « Allez, montre-moi ton pied. Parce que pour répondre à ta question, je suis ici comme assistante kiné. A croire que tu as pris trop de coups… Je te signale que j’ai tenu ce poste pour Musashi pendant un an… J’ai soigné pas mal de tes égratignures à l’infirmerie d’ailleurs. Au point que je me suis toujours demandé si tu ne faisais pas exprès pour pouvoir venir voir Tsumoto-san en blouse blanche…»

Mia Tsumoto était l’infirmière en chef de Musashi et la moitié des gars en étaient amoureux. L’autre fantasmait sur ses gros seins et son cul en proportion. Elle était aussi très efficace, aussi Masaye ne disait rien, mais elle trouvait qu’elle pourrait éviter les collants résilles et les minijupes plus courtes que sa blouse…

Masaya attrapa la jambe de Makoto et fit tourner la cheville doucement. Il l’avait foulée il y a deux ans. Elle l’avait lu dans son dossier médical. Elle palpa et appuya sur le mollet et le pied puis, satisfaite de son inspection, laissa retomber la jambe.
– «C’est bon, tu n’as rien. Mais sois plus prudent, sinon, tu auras affaire à moi. J’ai une grande passion pour l’acupuncture, alors, fais gaffe.»
Elle essaya de prendre un ton bourru et un visage sévère mais elle n’arrivait pas à réprimer son sourire. Elle était kiné assistante. A tout juste 19 ans !

– « Bon, on fait quoi maintenant? Tu as l’heure ?»

Makoto n'avait pas oublié qu'elle était Kiné au Musashi, mais de là à la voir ici. C'est vrai qu'il était souvent blesser. Avec son comportement sur un terrain c'était normal. Et puis c'est vrai que Tsumoto-san était vraiment exitente et que souvent elle avait été dans ses fantasmes lors de séance masturbatoire. Mais si il allait autant à l'infirmerie c'était pour la voir elle.
" Tu pourras me faire une carte de fidélité? Car tu risques de me voir souvent comme d'habitude. Toi tu veux faire quoi? il regarda la pendule qui était dans la salle, il est 19h20. tu veux peut etre allez manger?"

Makoto, ne le fesait pas voir, mais il était heureux qu'elle s'occupe de lui. Cela lui fesait plaisir. Elle aurai trés bien pu l'envoyer balader, mais non elle s'était occupé de lui. Makoto s'aperçut soudain qu'il avait perdu sa tong sur son pied droit. Elle gisait retourné à coter de l'endroit où il avait tapé. Il alla donc à l'endroit, ce baissa pour la retourner, il tourna la tête vers Masaye, et son regard tomba sur la chose auquel il ne s'attendait.............Masaye portait une mini jupe, et au moment où elle se relevait, Makoto tomba nez à nez ( mais de loin) avec la culotte de Masaye. Mais il lui semblait qu'elle ne l'avait pas remarquer
Il devint tout rouge, il remit sa tong, il gagna la sortie avant, lui tenant la porte, mais en regardant le mur.